Date d’écriture : septembre 2024
Depuis quatre ans, je travaille d’arrache-pied sur mon entreprise, Atomic. Aujourd’hui, c’est une machine bien huilée : 14 formations, près d’un million d’euros de chiffre d’affaires par an, deux programmes d’accompagnement et une dizaine de prestataires.
Mais voilà, depuis 7 mois, je me sens prisonnier de cette structure que j’ai moi-même créée.
Les coûts fixes ont explosé, la complexité a augmenté chaque mois et je passe désormais mon temps à gérer des gens et des problèmes. Tout ça pour quoi ? Pour payer les charges et les prestataires le premier du mois.
Pourtant, au début, mon envie était simple : partager mes idées, me développer personnellement, lire et transmettre mes connaissances. Aider les autres à grandir.
J’avais développé des méthodes pour m’organiser et prendre des notes, et tout partait d’un désir sincère de partager et d’aider les autres.
Et pour le voir tous les jours, c’est souvent le cas des créateurs en ligne. Ils veulent simplement partager leur passion, inspirer, aider.
Mais voilà le hic : passionnés, nous voulons faire plus. Nous voulons créer de nouveaux produits, une communauté, des événements, du coaching… Alors ça se complique, on a besoin de plus d’argent, de plus de temps. On embauche, donc il faut encore plus d’argent. Et on se retrouve pris au piège.
On devient responsable d’une équipe alors qu’on voulait juste partager nos connaissances. On facture cher des idées qui devraient être presque gratuites. On doit faire 40 000 euros par mois alors qu’on n’a besoin que de 5 000 pour vivre.
Alors on ne peut plus incarner l’archétype de l’entrepreneur artiste et créateur et on est contraint dans un rôle de gestionnaire qui doit garder le cap. Mais moi, je ne me sens pas du tout à ma place dans ce rôle et petit à petit, il m’a usé.
Je ne passais plus de temps à créer du contenu et à faire ce que j’aimais. Je commençais à prendre toutes mes décisions pour maximiser le chiffre d’affaires ; même pas pour m’enrichir, mais pour réussir à payer les charges qui commençaient à me dépasser.
Et puis on a fait 2 mois à profit négatif (alors même qu’on faisait 60k+€ de CA). Et je me suis dit qu’il fallait changer quelque chose.
J’ai alors exploré beaucoup de voies pour me sortir de cette situation. J’ai envisagé de recruter un directeur marketing, un directeur des opérations, un bras droit, etc.
Mais alors que j’avais recruté et quasiment fini d’intégrer ces personnes, je me suis rendu compte que j’avais un mal-être toujours aussi fort en pensant à Atomic.
En fait, j’avais l’impression de reproduire l’histoire du pêcheur mexicain. Lui, il veut juste vivre calmement avec sa femme sur la plage et pêcher du poisson. Alors un homme d’affaires arrive et lui dit : « Oui, c’est génial, alors pour faire ça, crée une société, puis recrute, puis délègue et ensuite tu pourras vivre la vie que tu veux. »
J’avais l’impression de faire pareil ! « Recrute un COO à temps partiel et un CMO pour faire de la croissance, comme ça dans 1 an, tout sera bien ficelé et tu pourras faire de la danse et des contenus qui te plaisent ! »
Bref, je pense que vous voyez le tableau. Le seul avantage avec cette option aurait été la revente. J’aurais pu, en faisant les bons choix stratégiques, revendre Atomic pour 2 ou 3 millions dans 2 ans.
Mais je suis tellement désintéressé par ces questions-là et j’ai tellement de choses à explorer dans la vie que je ne voulais pas aller dans cette voie.
Mais alors quelle est la voie que j’ai choisie ?
Et bien j’aimerais explorer un modèle qui me permette de vivre de mes idées sans me perdre dans la gestion d’entreprise, ni dans la confection douloureuse de tunnels marketing complexes. J’ai exposé toute ma nouvelle vision sur mon site, par le biais de mon manifeste, je vous invite à le consulter ici.
Pour avoir toutes les informations factuelles sur ce changement, c’est par ici.